Paroles de À la dérive

Broussaï
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Depuis des décennies, ont nous a pourtant prévenus
Les actes devaient remplacer les belles phrases
Mais on a fait comme si on avait rien entendu
Une seule goutte d’eau pouvait faire déborder le vase
Nos ancêtres nous avaient pourtant prévenus
Que la nature finirait par reprendre le dessus
Nous avançons toutes voiles dehors, regards tournés vers l’horizon
Maintenant le cap vers le Nord, en quête de réponses à nos questions
On se demande encore, comment les flots on emporté une si vaste civilisation
Laissant derrière notre sort, à la merci des lames de fond
La terre chauffe, de l’équateur aux pôles. La terre chauffe dans l’œil des cyclones
La terre chauffe, on a tous joué notre rôle. Et on a perdu le contrôle, on a perdu le contrôle
La terre chauffe, de l’équateur aux pôles. La terre chauffe dans l’œil des cyclones
La terre chauffe, on a tous joué notre rôle. Depuis que nos vanités ont entièrement détruit la couche d’ozone
Comme une goute d’eau dans l’océan
Nos ancêtres essayaient de se faire entendre en se rassemblant
Derrière une rivière de manifestants
En face les décideurs imperméables à tout ces courants
Le devenir collectif a été plongé dans le siphon de nos intérêts personnels
Tourbillon évité si nous avions mesuré l’impact de nos agissements individuels
Aujourd’hui on sait bien que c’est trop tard,
On éponge les erreurs passées avec la honte de son reflet dans le miroir
Nos anciennes montagnes, des iles provisoires accueillent sous la chaleur,
Les derniers survivants de ce purgatoire
Les élites en haut, les autres en bas derrière les remparts
Quand le sol gronde, chaque vague peut devenir un cauchemar
Le ciel était bleu, il est maintenant sombre et noir,
Les vents, les pluies acides noient ce qu’il reste de notre territoire
Quelques milliers de rescapés sur 10 milliards mais où sont mes proches et les gens que j’aimais
Naufragés entassés sur les sommets, je dois partir sur d’autres terres pour les retrouver
Naviguer sur l’océan boueux, éviter le couloir des tropiques, ses tsunamis et ses rayons solaires barbares
L’Himalaya nouveau pays émergé des cieux, là bas pourrait-on reconstruire un nouvel espoir ?
Sur ce rafiot de fortune, nos âmes se perdent à la dérive
Tel le Radeau de la Méduse, qui cherche vainement à regagner la rive
Avant la fonte des glaces, jadis en eau douce on voguait tranquille
Mais l’histoire a laissé place à un soleil qui brûle plus qu’il ne brille
Mais comment en est-on arrivé la ? Mais comment sortirons-nous de ce faux pas ?
Mais comment sommes nous tombés si bas ? Pour que la soif de notre espèce ait finalement sonné le glas
Il parait que tout a commencé par une vague, venue du large, des profondeurs abyssales
Comme un signe qu’on lirait dans une boule de cristal, mais personne n’a écouté le signal d’alarme
Plutôt que de faire machine arrière, nous sommes allés plus loin, sans changer les habitudes de notre quotidien
Jusqu’à ce qu’il ne reste que l’éternel va et vient, ainsi l’eau devient le commencement et la fin
InterprèteBroussaï
LabelBLV
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