Depuis la nuit des temps l'histoire des pères et des mères prospèrent
Sans sommaire et sans faire d'impairs, j'énumère pèle-mêle, Pères Mères
Il y a des pères détestables et des mères héroïques
Il a des pères exemplaires et des merdiques
Il y a les mères un peu père et les pères maman
Il y a les pères intérimaires et les permanents
Il y a les pères imaginaires et les pères fictions
Et puis les pères qui coopèrent à la perfection
Il y a les pères sévères et les mercenaires
Les mères qui interdisent et les permissions
Y'a des pères nuls et des mères extra, or dix mères ne valent pas un père
Même si dix pères sans mère sont du-per c'est clair
Y'a des pères et des beaux-pères comme des compères qui coopèrent
Oubliant les commères et les langues de vipère
Il y a les « re-mères » qui cherchent des repères
Refusant les pépères amorphes
Mais les pauvres se récupèrent les experts du divorce
Il y a les pères outre-mère qui foutent les glandes à ma mère
Les pères primaires, les perfides, les personnels qui ont le mal de mer
Ceux qui laissent les mères vexent et les perplexes
[refrain]
Moi mon père et ma mère sont carrément Hors-pairs
Et au milieu de ce récit
Je prends quelques secondes je tempère
Pour dire à mon père et à ma mère merci
Il y une mère candide et un père aimable
Il y une mère rigide et imperméable
Il y a des pères absents et des mères usées
Il y a des mères présentes et des perfusés
Il y a des mères choyées et des mères aimées
Il y a des pères fuyants et des périmés
Il y a la mère intéressée et la mère ville
L'argent du père en péril face à la mercantile
Il y a les pensions alimentaires, les « pères crédit »
Des pères du week-end et des mercredis
Y'a des pères hyper-fort et des mères qui positivent
Ou les coups de blues qui perforent les mères sans perspectives
Mais si les persécutés, le père sait quitter
Et si la mère pleure c'est l'enfant qui perd
Mais si la mère tue l'amertume la magie s'éveille
Et au final qu'elle soit jeune ou vieille la merveille
[refrain]
Moi mon père et ma mère sont carrément Hors-pairs
Et au milieu de ce récit
Je prends quelques secondes je tempère
Pour dire à mon père et à ma mère merci
Il y a les mères qui désespèrent à cause des amourettes
Perpétuellement à la recherche d'un homme à perpet'
Il y a la mère célibataire persuadé de n'être personne
Et qui attends que dans ses chimères que derrière la porte un père sonne
Il y a les mères soumises et les pères pulsions
Il y a les mères battues et les percussions
Il y a les mères en galère à cause des pervers, des perturbés
Alors il y a la mère qui s'casse si elle est perspicace
En revanche, si le père et la mère s'acoquine et vont se faire mettre si je peux me permettre
La tension est à dix milles ampères
Car quand le père est en mère et que la mère obtempère
C'est la hausse du mercure car le père percute et la mère permute
Le père tend sa perche et la mère se rit de cette performance, de ce perforant impertinent
Elles sont les péripéties du père dur face à l'éphémère
[refrain]
Écoutez donc, comment grand-père
Moi mon père et ma mère sont carrément Hors-pairs
Fit connaissance de ma grand-mère
Et à la fin de ce récit
Je vous le conte à sa manière
Je prends quelques secondes je tempère
C'était le bon temps, aurait dit grand-père
Pour dire à ma mère et à mon père merci
Blottie dans son coin avec sa mère
L'une attendait, l'autre inspectait
Elle était si bien, ta sacrée grand-mère
Je n'aurais pas pu faire sans la remarquer
Je m'en approchais, l'allure fière
"Mademoiselle, un charleston"
Très volontiers, répondit grand-mère
Bon sang de bon sang, elle aurait pu dire non
Une vraie furie, ta petite grand-mère
Je m'en suis sorti les genoux par terre
Ça s'est passé en coup de foudre
C'est grand-père qui en paya les pots cassés
Je la reconduisis près de sa mère
Voilà, Maman, mon futur époux
Adieu, belle vie, adieu célibataire
Voilà qu'elle t'a mis la corde au cou
Oh, la, la, la, pauvre grand-père
Tu es tombé, par excès de zèle
Ne savais-tu pas que nos grands-mères
Ne sortaient que pour vous couper les ailes
Ne sortaient que pour vous couper les ailes
Ne sortaient que pour vous couper les ailes.