Paroles de Lorsqu'il faudra

Jean-Louis Aubert
Lorsqu’il faudra quitter ce monde,
Fais que ce soit en ta présence
Fais qu’en mes ultimes secondes
Je te regarde avec confiance
Tendre animal aux seins troublants
Que je tiens au creux de mes paumes ;
Je ferme les yeux : ton corps blanc
Est la limite du royaume.
Un matin de grand clair beau temps,
Tout rempli de pensées charnelles
Et puis le grand reflux du sang,
La condamnation essentielle ;
La vie qui s’en va en riant
Remplir des entités nouvelles,
La vie n’a pas duré longtemps,
La fin de journée est si belle.
InterprèteJean-Louis Aubert
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