Paroles de Hakim

Kamelancien
Hakim a 24 ans
Il boxe en anglaise
C'est son passe-temps
Y'a que la qu'il est à l'aise
Tout le monde parle de sa boxe phénoménale
Il fait mal
Plait aux femelles
Et mâles
Il s'entraine d'arrache-pied
Tous les jours, il veut quitter son quartier
Là où il cannait toutes les tours
Alors il enchaine les combats
Sa cote augmente
Maintenant sa mère conquise viens le chercher en bas
Manageur des meufs restaurant
On est en 80, Hakim a tout d'un grand pour perfectionner son style
Il prend le train descend n'importe-où et défie le plus fort de la ville
On raconte que dès qu'il touche, il couchait
À l'époque, le 1 contre 1 était respecté
Hakim passe professionnel
Rien qu'il gagne
Le championnat d'Europe est le sommet de sa montagne
Ici, t'es sûr de rien
Tu peux monter, tu resteras qu'un être humain
Regarde ceux qui pensait le contraire
On finit un jour par goûter le par terre
Hakim s'imagine champion
Alors il s'entraine, s'entraine jusqu'à devenir une machine
Son physique change, son regard aussi
Il devient nerveux et fume comme un "garci"
Toujours en rogne, la pression le cogne
Il va faire la plus grande erreur : se mettre dans l'alcool
Il croit que c'est bien, croit que c'est rien
Se dit : si j'veux, je peux arrêter demain
Pendant que tout s'organise, tout le monde est confiant
Hakim, en cachette, devient de moins en moins conscient
Ça y est on y est, Hakim monte sur le ring
Tout le monde voit que son regard trahit son feeling
Premier round inexistant, Hakim est passé de l'attaquant au résistant
Deuxième round, un crochet en pleine mâchoire
Hakim ne sait pas qu'il va devenir fou a partir de ce soir
Ici, t'es sûr de rien
Tu peux monter, tu resteras qu'un être humain
Regarde ceux qui pensait le contraire
On finit un jour par goûter le par terre
De psychiatrie en psychiatrie, de medok en medok
Hakim s'éloigne de sa vie et ne ressemble qu'à une loque
Il vagabonde a moitié nu dans les rues
Parle tout seul, pousse des cris, vire dans l'abus
Lui qui état fort beau gosse, expert en boxe
Est devenu un pauvre sac d'os
Ça m'arrive de le croiser, de l'inviter à manger
Ça fait mal de voir un grand de son quartier changer
Toujours une bouteille a la main, la méningite la cogite
C'est trop pour un seul cerveau, pour un seul type
Faut pas croire dans la vie, faut jamais être sûr
Tu peux finir écrasé comme la merde sous tes chaussures
Ici, t'es sûr de rien
Tu peux monter, tu resteras qu'un être humain
Regarde ceux qui pensait le contraire
On finit un jour par goûter le par terre
Ça fait mal de voir un grand de son quartier changer...
Ça fait mal de voir un grand de son quartier changer...
InterprèteKamelancien
LabelBLV
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