Paroles de Dead Hiphop

Klub des Loosers
Dans le hip-hop, une règle est de ne pas dire de mal des prostituées
On ne se moque pas du travaille des mamans des MC's français
Comment crois-tu qu'ils connaissent aussi bien la vie de rue?
Le hip-hop était mon pote, mais nous nous sommes perdus de vue
Lui et moi traînions ensemble à l'époque où nous étions naïfs
J'étais persuadé que les rappeurs disaient tous la vérité
Lui me promettait qu'il ne ferait jamais ça pour de l'argent
Que sa seule motivation était de rendre les gens contents
Sur les trottoirs, plein de types voulaient travailler pour lui
Comme ils étaient tous passionnés, ils lui faisaient ça gratuit
Je lui disais: "alors tu es fier de toutes tes putes?"
Et lui prenant l'argent: "mais non, ce n'est pas mon but"
Ce n'était qu'un connard, qui une fois seul était différent
Voilà pourquoi j'essayais toujours que nous nous voyons secrètement
Cela ne m'a pas surpris lorsqu’il a mal tourné
Chacun ayant son avis sur la manière de l'élever
Trop occupé à essayer de l'imposer pour s'apercevoir
Que le pauvre petit hip-hop ne faisait même plus ses devoirs
Un soir il est parti en studio et n'est jamais revenu
Pour moi il est mort même si certains disent l'avoir revu
Il est mort... le hip-hop
Il... il est... il est mort... le hip-hop
Il est mort... le hip-hop
Il... il est... il est mort... le hip-hop
Dans la famille hip-hop, je demande le père
Breakeur et tagueur des 80's reconverti depuis rappeur en majeur dans les 90's
Ses textes intéressants, nous apprenait notamment que la société était en crise
Malgré la promo, le fleuve de son album poussa
La major compagnie a devoir lui rendre son contrat
Mais c'est un gars malin, donc il a monté son label
Lorsque je reçois ses disques, ils encombrent ma poubelle
Dans la famille hip-hop, je demande la mère
Elle aurait refait sa vie, serait parti vivre à Miami
Avec ce producteur qui lui promettait de l'épouser
Elle traîne toujours en survet' mais pour cacher ses bourlets
Dans la famille hip-hop, je demande le fils
Mauvaise graine, cracheur de haine, dealer de rimes urbaines
Tass, merco, porteur de chaîne en roro
Souvent entre deux joints il rêve de passer en radio
Dans la famille hip-hop, je demande l'autre fils
Il est bizarre, il vit enfermé dans le fond d'un placard
Ne sait pas dans quel milieu il doit aller pour être heureux
Il aimerait être adopté (ah bon ? nan !)
On danse, mange, pense, marche ou même s'habille à la manière hip-hop
Alors souvent je me dis, patience, bientôt le hip-hop sera une religion
Il suffit simplement d'attendre que quelqu'un tue en son nom
Lorsque le hip-hop est mort, je n'ai même pas pleuré
Pour moi cela faisait déjà longtemps qu'il était décédé
Je ne regrette rien, lui et moi avons de très beaux souvenirs
J'en garde beaucoup chez moi, gravé dans des morceaux de cire
Lorsque le hip-hop est mort, je n'ai même pas pleuré
J'espère quand même qu'un jour il va ressusciter
InterprèteKlub des Loosers
LabelVIR
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