Souliko A. Tsereteli
1.Je cherchais la tombe de mon amour,
Mon cœur se languissait de tristesse.
Sans amour le cœur est bien lourd.
Où es-tu, réponds-moi, Souliko ?
2. J’aperçus une rose dans le bois,
Là, où coule la rosée en larmes,
Serait-ce toi qui fleuris, ainsi,
Aussi longtemps, ma chère Souliko ?
3.Au-dessus de sa rose préférée,
Le rossignol se cachait dans la ramée.
J’ai demandé, dans un profond soupir,
Serais-tu là, ma Souliko ?
4.Du bec il toucha les pétales
Et réveillant la forêt silencieuse,
Le trille du rossignol résonna
Comme s’il eût dit : « Oui, c’est moi ! »