Paroles de Les Bronzés Font Du Ski

Les Bronzés
Je voudrais faire tranquillement que c’que j’kiffe,
Prendre du biff, dire les trucs au pif comme je ressens.
J’trouve des putains d’phases en roulant des spliffs ou en tisant
C’est le fruit d’un quotidien peu reluisant.
Quand c’est l’bordel le mauvais chemin devient séduisant,
Garder la force pour ne pas fléchir c’est épuisant.
Résistant même si j’conforte quand même les a priori des gens.
Rappeurs, footballeurs, dealers, dis-leur qu’y a pas qu’là d’dans qu’on est des killers, merde !
Ou on s’ra dans 10 ans ? Quel brigand sera Président ? Spéciaux, à la mort dissidents !!
Nous on est là pour construire des pompes à des barrières,
S’introduire par la grande porte ou par derrière.
La rage fait carrière, protège les arrières de l’espoir.
J’précise : va pas croire qu’c’est pour prouver qu’j’existe.
Ca j’le réalise à 6heures dès qu’j’me réveille et qu’j’pisse
Ou dès que j’visite des cuisses exquises.
Non j’m’excuse pas ! Mais bon la vie n’se résume pas qu’à ça.
Tes réponses des salades tant qu’y a des questions qu’tu t’poses pas.
La dalle, les tours, les halls,
Bête de cartes postales
C’est pas pour de rire
Si on t’cause pas, t’oses pas
Téma l’histoire en face la honte dans les yeux
Alors tu rêves, mes nerfs f’ront jamais grève même en costar
Nous tuerons nos ennemis, leurs collaborateurs, leurs sympathisants,
Les indécis puis les indifférents
Les Bronzés font du rap à la Katrina
Qui va stopper notre élan
L’industrie devient Nouvelle Orléans
On arrive ! Préviens les ! Tu Verras ! Personne ne s’ra là !
On a le style d’Hassan Nassrallah.
La politique se décomplexe pour que les Keufs m’envoient des pruneaux,
Alors mon rap trouve sa place dans les tribunaux !
Casseurs d’coxis, j’fais flipper nta’ l’Exorciste
Hamé t’l’a dit, on a choisit l’hors piste.
Docteur, vos calmants voilent ma vue,
Faites en des graines moulues,
Ou fourrez vous les dans l’cul !
Eh oui, c’est bien connu dieu vomit les tièdes,
Une raison d’s’réjour quand l’poison est dans l’remède.
J’ai besoin d’calme, d’oxygène et d’place,
Derrière à côté, en face
Et rien n’me guérit mieux que l’art de faire du feu
Avec une, deux étincelles à mon jeu.
Quand les bronzés sortent me dar, traits tirés, cervelle en charge,
Des cliché à cramer nta’ el sbah.
L’air s’fait rare quelque soit la saison,
Périmètre sécuritaire quand les balafres marquent l’affection.
La marmite en fer siffle quand les grains s’gonflent.
La vapeur en cuisine annonce l’imminence du gueulton.
Prêts pour la curée on vous lâchera tout,
Façon peaux d’tannés les mains d’ans l’plat et pis c’est tout !
Avis aux schysos, paranos,
Primo mon ghetto est aux abois et aux abords,
Secondo, et tertio insulte puis égorge,
Ne laisse pas d’place pour ceux qui sucent,
Sous overdose de degrés Celsius,
Plus quelques proses prusses qu’on surveille sur des puces pirates.
Garçon ramène du son ‘y a mon rap qui s’désydrate !
Pour conclure et clore, les Bronzés font du rap et pas du folklore
C’est 1 pour les barbus,
2 les têtes grainées les grosses lèvres les gros nez qui font les porcs couiner
Pas d’ciné c’est bad, vacciné c’es crade, le son est bad, la fusillade véridique comme le Jihad
Chaque seconde est précieuse, c’est pas pour faire le zouave,
La suceuse poussait des refrains suaves pour les pisseuses.
Maintenant c’est fini, on s’uni, on puni, ton slip jaunit, l’amour nous a bannis !
Bronzés, lésés, blasés, visés, abusés, rusés qui donne la chiasse la nausée.
Rap de fils d’immigrés, tu connais l’pédigré, la formation,
Prodige pour la contre information !
On prend en combine des instances B. James les tances pendant qu’l’Etat m’lamine
Les autorités ont détecté une forte présence de mélanine dans ma mine
Cette odeur putride qui émane de la mort m’amène à dire
Que le flic à gueuler amen avant de mourir (cousin)
Tu croyais quoi p’tit fils de pute (hein) ?
Qu’on allait rester tranquille alors qu’dans c’bled l’assassinat des Noirs résiste, un vice de plus,
Ecoute moi buse,
J’ai des choses à régler, sache que ton rap français va s’faire tringler par mon rap foncé.
Ici, c’est les basanés, on sait qu’on est les derniers à faire la guerre sans s’faire ach’ter,
Croch’ter l’oreille et risquer la canne et j’crois qu’on prêche :
C’est les Bronzés contre les condés, les clés du coffre chourave l’clan des clandé.
Dis moi, est-ce une coïncidence, quand les Bronzés tapent le ballon Ou passent le balai,
Agacent le beau monde quand ils prennent du galon, Se déplacent avec or sur chaînes et bracelets,
C’est une évidence, les Rebelles, les Vandales, les Crèves la dalle, Fans du bordel et du scandale,
Ont l’Afrique pour modèle, la Vengeance comme idole,
Et tirent à grosses balles sur les symboles que ce bled trimballe.
Nos paroles n’ont pas l’goût à la fête, elles te donnent plutôt l’envie de t’tirer une balle dans la tête.
J’ai pas cette bonne humeur légendaire que l’on a longtemps cru
Êt’ un trait d’caractère prop’à tout les négros que l’on croise dans la rue.
J’vais pas t’raconter l’détail de nos vies,
Laisse la saleté d’mon rap en dehors de ça,
Sinon ça part en vrille, 2007 encore on prendra à bras l’corps toutes les promesses des uns
Car c’est toute une jeunesse qu’o a enragé comme des chiens.
Quand les Bronzés font du rap qui peut les conduire en tôle c’est qu’il n’y a plus rien d’drôle,
Quand les Bronzés font du vrai rap, sans ménager la Gaulle, il n’y a plus rien d’drôle.
Quand les Bronzés font du rap qui peut les conduire en tôle c’est qu’il n’y a plus rien d’drôle,
Quand les Bronzés font du vrai rap, sans ménager la Gaulle, il n’y a plus rien d’drôle.
InterprèteLes Bronzés
LabelVIR
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