Paroles de On Tient L'coup
Les Cowboys Fringants
Ça fait déjà un bail,
Que l'ami Cupidon,
Est venu viser bullseye.
Dans le cœur de bière,
De ce pauvre con,
Qui se noyait dans son verre.
Je sombrais au bar,
Comme un homme à la mer,
Quand t'es apparue comme un phare.
Depuis ce moment,
T'es le pied à terre,
À l'abri de mes tourments.
Entre les écueils et les joies,
On s'lâche pas pis on tient l'coup.
Si l'amour zigzague un peu des fois,
Y est jamais ben loin d'chez nous.
Faire un boute à deux,
C'est toujours hasardeux,
C'est jamais une belle ligne drette.
Les fleurs du tapis,
Nous font des jambettes,
Pour nous compliquer la vie.
Sans compter les tuiles,
Les trous pis les flaques d'huile,
Qui nous attendent au détour.
Mais avant qu'l'amour,
N'meure et nous effiloche,
On s'attache avec d'la broche.
Entre les écueils et les joies,
On s'lâche pas pis on tient l'coup.
Si l'amour zigzague un peu des fois,
Y est jamais ben loin d'chez nous.
Toi ma vieille blonde, oh oui ma jolie !
Tu es ma veilleuse de vie.
Le havre de paix, le 'tit point sur la map,
Sur lequel je garde le cap.
C'est rien qu'une histoire,
Comme il y en a d'autres,
Mais ça reste quand même la nôtre.
Quand arrive le soir,
On tire les couvertes,
Au lieu de lancer la serviette.
Couchés en cuillères,
Collé su' ton derrière,
T'es mon petit bord de mer.
À la fois la lumière,
Et le gouvernail,
Qui me ramènent au bercail.
Entre les écueils et les joies,
On s'lâche pas pis on tient l'coup.
Si l'amour zigzague un peu des fois,
Y est jamais ben loin d'chez nous.
InterprèteLes Cowboys Fringants
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