Paroles de Les Ailes De Verre

Marc Seberg
L'iris clair,
Les yeux immensément ouverts
Deux papillons sous verre.
Au plafond la lumière des néons vacillait
La lumière vacillait.
Deux ailes de verre,
Mais les ailes volontairement liées
Par la trame serrée
D'une aquarelle en demi tons pastels,
Les demi teintes tièdes qui l'enrobaient
Dans la claire obscurité.
Elle s'enfermait des siècles dans des pièces obscures,
Pour s'éblouir d'un rayon de soleil le plus pur.
Elle disait que les anges avaient bien trop de chance.
Elle disait que les anges dérivent au gré du vent.
Mais je jure devant Dieu
J'ai essayé de mon tout petit mieux
J'ai peint sa chambre en bleu.
Mais trop légère dans l'entrelacs cruel,
Les demi teintes tièdes qui l'enrobaient
Dans la claire obscurité.
Elle s'enfermait des siècles dans des pièces obscures,
Pour s'éblouir d'un rayon de soleil le plus pur.
Elle disait que les anges avaient bien trop de chance.
Elle disait que les anges...
Mais je l'aimais tellement.
Alors elle prit un morceau de ciel,
Près du lit un arc-en-ciel,
Pour sourire tout à fait,
Pour s'ouvrir tout entièrement
M'enfoncer en elle
Et s'enfuir
à tire d'ailes
Sortir d'elle.
Plus légère que l'air
Sur une terre étrangère
Et je suis resté là
Sans rien dire
Sans rien faire.
Sans rien faire
InterprèteMarc Seberg
LabelEMI
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