Paroles de Retour Aux Sources

Sniper
Aketo :
Ca remonte au début des années 90 dans mon 95, sans jouer l'ancien j'te raconte comment j'ai vécu l'truc, avec mes yeux d'enfant j'ai tous pris dans la gueule en même temps, gue-da, pe-ra, se-dan í  fond dedans.
Petit Aket' veut en être et fini par s'y mettre, mon blaze trouvé fallait que j'donne du style í  mes lettres, les premiers rap que j'écrivais fallait que j'donne du sens í  mes textes, envie de prouver que j'existais bref, j'étais toujours í  l'affut des nouveautés, toujours í  la page, tous ceux qui m'ont connu í  cette époque le savent, les années collèges, entre les hardoss et ceux qui écoutaient d'la dance, tout c'que j'détestait, pour les braves mecs c'étaient la kiff-fun ou la soul et moi j'me faisait tailler pour eux j'étais dans un trip de zoulou, mais malgré tout y'avait quelques têtes qui étaient dans le coup, ca tâtait le beda, ca parlait de pe-ra dans la cour, toujours Aketo í  cause, alors qu'est-ce que t'écoutes ? Oh c'est du lourd faut qu'j'fasse un double prête moi la cassette, j'te parle du temps des doudounes Chevignon, des vestes Carrarht, Fila, Ondin, survet' troupe, la boucle avec son blaze, si t'avais le blouson Starter c'était la grande classe, le rap et tout c'qui va avec m'a mis une grand
E claque, pour beaucoup ce n'était qu'une mode, pour d'autres une grande plaque, moi c'est vite devenu ma drogue, ouai j'suis un grand j'claque, ça fait 15 ans que dans ma vie ça prend une grande place, 90-91 j'suis déjí  d'dans grâce, aux zin-cou Mr. Casse, 93 Mafia Crew, SEAH aussi, le man qui m'a trouvé mon blaze, í  E-one Paussi, ma banlieue nord et tous ces cartonneurs, Aket' wonner, c'est pour un public avertit que j'raconte ma vie, depuis t'ta l'heure, Aket' dis leur que ceux qui savent me comprennent, ceux qui s'en tapent, qui zappent et les vrais se rapellent, si tu t'en tape tu zappe, seuls les vrais se rapellent.
On me dit Aket' t'es un baisé, t'aime í  t'risquer dans ta debienne, si t'aimes encore t'ecoutes encore des trucs í  l'ancienne, j'demande pas qu'on me comprenne car j'comprend qu'on comprenne pas, qu'est-ce tu veux qu'j't' dise inisiste pas ça s'explique pas, toi qui est atteint du même virus tu piges, l'histoire continue, ça va faire plus d'10 piges, mais j'suis un baisé, j'reste dans ma debienne, j'getta encore j'écoute encore des trucs í  l'ancienne.
Aketo :
Le hip-hop c'est ma culture, mais pas mon milieu, j'suis pas de Paris, moi j'l'ai vécu version banlieue, la ligne nord et ses trains gris, les feux gras m'intriguent, j'restais la tête collé aux vitres avec de grands yeux, moi trop curieux j'me disais merde mais qui fait ça ? Ca m'fascinais dans mon secteur Fleury c'est des geutta de tout-par, toute une époque, toute une histoire, 700 ml intox et Paris ton-car, des fois ça montait sur Paname pour faire le tour des shops, sky, équivoque, LTD, Double Source, voir si y'a le nouveau Get Busy ou le dernier Yourse, les premières teilles' de cut ont kiffés les T-shirt de Colt mon pote c'était la tate-pa, direction la Samaritaine puis j'ai des pose K, wagon service sur le retour, on punissait les interieurs, allez roule petit train faut que mon blaze tourne, dédicace pour, tout ceux qui m'ont influencés de près ou de loin, ceux avec qui j'ai commencé sachez que tous ont représentés, n'oubli rien, ceux qui m'ont mis bien, j'ai toujours un brin, de nostalgie car aujou
Rd'hui y'a plus la même magie, caché depuis le jour où le rap est rentré dans ma vie, j'ai toujours souhaité qu'il finisse par exploser, quand c'est arrivé j'me suis senti depossédé mais, mais, j'crache pas dans la soupe, un groupe qui marche, avec la grâce de Dieu je vis du rap, je vis mon rap, je vide mon sac, Aket' au mic fidèle í  ses principes de base.
Aketo:
Ni de l'ancienne, ni de la nouvelle école, j'suis la vraie école, le fusil sur la même épaule í  travers les époques, je porte, le flambeau de la culture la plus odore í  tous les niveaux, celle qui a revolutionné les règles de l'art, classique, lí  danse la zik, ou la peinture t'inquiêtes on a des pointures dans tous les domaines même dans la pesa, de nos dégaines í  nos thêmes ils récupèrent ça, dans le monde de la mode, ou dans les pubs, on voit le hip-hop profiter í  des putes pour des buts í  l'opposé des notres, de lutte mes potes me disent t'es rude c'est rien, on s'en bat les reins c'est du Nessbeal, moi aussi j'ai faim d'oseille mais pas í  n'importe quel prix, j'ai ça dans le coeur j'peux t'en parler des heures, avec les yeux qui brillent petit, vient pas jouer les puristes connard, joue pas le papy tu vas pas m'enseigner mon art, toi t'était où quand y'avait pas d'premier sur l'rap, aie, sur la zik y attendait impatiemment rap plane, quand ça ecoutaient Lady Laistee ou Radio Star, un peu plus tard coule
R Radical le jeudi soir, chacun son histoire, chacun sa vison, la mienne est celle d'un man bousillé par sa passion, venu rendre hommage í  sa facon, mais passons, l'histoire continue laisse couler le son.
Freestyle
It's been a longtime...
It's been a longtime...
It's been a longtime...
It's been a longtime...
InterprèteSniper
LabelVIR
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