Lisboa, se amas o Tejo
Lisbonne, si tu aimes le Tage
Como não amas ninguém,
Comme personne ne l’aime,
Perdoa num longo beijo
Dans un long baiser,
Os caprichos que ele tem.
Pardonne-lui ses caprices.
Faço o mesmo ao meu amor
Je fais pareil avec celui que j’aime,
Se me aparece zangado,
S’il se met en colère, je lui donne
Para acalmar-lhe o fulgor,
Un baiser pour calmer sa fureur,
Num beijo canto-lhe o fado.
Je lui chante un fado.
E vejo todo o bem que ele me quer.
Je vois alors tout le bien qu’il me veut.
Precisas de aprender a ser mulher.
Je dois apprendre à être femme.
Tu também és rapariga,
N’es-tu pas fille après tout
Tu também és cantadeira,
N’es-tu pas chanteuse, aussi.
Vale mais uma cantiga
Il vaut mieux une chanson
Cantada à tua maneira
Chantée à ta manière
Que andarem os dois à uma,
Qu’une prise de tête
Nesse quebrar de cabeça.
Qui nous opposent l’un à l’autre.
Que lindo enxoval de espuma
Et quel beau « trousseau d’écume »
Ele traz quando regressa.
Il m’apporte lorsqu’il revient !
À noite é de prata o seu lençol,
La nuit, ses draps sont d’argent mais le jour,
De dia veste o pijama de Sol.
Il s’habille d’un pyjama de soleil.
Violento mas fiel,
Violent mais fidèle,
Sempre a arrojar-se a teus pés.
Toujours à se jeter à tes pieds.
Meu amor é como ele,
Mon amour a comme le Tage,
Tem más e boas marés.
De bonnes et de mauvaises marées.
Minha cabeça de vento,
Ma tête sans cervelle me dit,
Deixa-o lá ser ciumento.
Laisse-le donc être jaloux !
Minha cabeça de vento,
Ma tête sans cervelle me dit,
Deixa-o lá ser ciumento.
Laisse-le donc être jaloux !
Publié par Guernes le Sam, 22/11/2014 - 22:30
Commentaires de l'auteur(e) :
Musique - Armando Machado
Et le commentaire de Carminho